Comment flirter dans un train?
« Draguer dans le train, c’est tout un art ». La citation ne sort pas de la plume de Shakespeare mais de celle de Sélim, coach en séduction du site Art de Séduire. Et on n’a pas envie de lui donner tort… Vous vous êtes tous, un jour ou l’autre, retrouvés dans la même rame qu’une fille super canon (ou d’un mec, ça marche aussi). C’est à ce moment là que vos fantasmes se mettent doucement en place pendant qu’une stratégie machiavélique s’élabore gentiment dans votre esprit. Mais sauf quelques rarissimes exceptions, vous n’avez hélas jamais réussi à séduire votre cible. Ces actes manqués par milliers, ça nous fend littéralement le coeur. C’est pourquoi chez Spotahome on a décidé de se donner du mal pour tenter de percer le terrible mystère du flirt dans le train.
Oubliez que vous n’avez aucune chance
Commençons par contextualiser la chose : dans un train, on va d’un point A à un point B (sauf si vous avez opté pour un trajet non-direct…). A priori, il est « impossible » pour votre cible de fuir comme il/elle pourrait le faire dans la rue, dans un bar ou une boite de nuit. Mais attention : en soulignant ce point, on ne veut surtout pas dire que vous pouvez déballer vos disquettes de gros lourd sans risques. Le but de la manoeuvre : vous déstresser en vous signalant qu’au pire des cas, la personne descendra à son arrêt et ne vous recroisera sans doute jamais. Le maître-mot est donc le suivant : OSER. Quelques chiffres sont d’ailleurs là pour vous rassurer : 1 Européen sur 4 admet s’être déjà fait draguer dans un train, 1 Français sur 5 s’est déjà ouvertement prêté à un jeu de séduction à bord, 4 % des Européens y ont déjà débuté une relation amoureuse…et 32 % des Européens interrogés se sont faits des amis à bord.
L’eye contact ou la base de tout
Mais à moins d’avoir la chance du siècle, vous ne serez sans doute pas seul avec votre promise. D’où l’importance initiale du regard. C’est par des petits coups d’oeil répétés et des petits sourires en coin que vous attirerez l’attention de votre âme-soeur. Si vos regards se croisent à répétition, ça sent plutôt bon. C’est le signal censé vous dire : « tu peux venir me parler, je suis réceptive ». Une fois le feu vert allumé, il faut encore oser prendre les devants et surtout savoir ignorer le regard des personnes aux alentours. Pour cela, on oublie tout, on reste focus sur notre objectif et on ne pense pas aux conséquences qui, de toutes façons, n’auront aucune espèce d’importance.
Jouez la carte de l’originalité : offrez-lui un verre en voiture-bar
Le premier pas fait, la conversation s’engage et devrait, sauf grossières erreurs de votre part, aboutir dans le bon sens. Mais discuter au milieu des enfants qui braillent et des ancêtres qui ronflent, c’est pas le top du glamour. Alors pour une fois, vous allez craquer un billet à la voiture-bar, quitte à devoir lâcher 4 € pour votre café-crème. Ok, on a déjà connu plus romantique que le gobelet en plastique et la touillette prémâchée mais c’est le prix à payer pour un peu de tranquillité. C’est à ce moment précis que vous pourrez alors commencer à poser des questions plus personnelles et à vous rapprocher doucement du petit coeur de votre cible.
Partagez vos écouteurs devant un film pas trop sérieux
Après avoir fait plus ample connaissance, vous regagnez sagement vos sièges respectifs. Avec un peu de chance, vous serez côte-à-côte à moins que le papy qui vous servait de voisin ne se soit enfin décidé à aller ruminer sur un siège plus confortable. Quoiqu’il en soit, l’occasion est belle pour vous rapprocher encore un peu du jackpot. Deux solutions s’offrent à vous : reprendre la conversation là où vous l’aviez arrêtée ou vous poser devant un petit film histoire de finir le trajet. Mais hors de question de réduire tout ce travail à néant en gardant ses deux écouteurs pour soi. Ca vous rapprochera et ça vous permettra de voir si votre partenaire à le même penchant que vous pour les films débiles.
La solution de faible mais souvent efficace : mentir
Comme répété plus haut, le train est un endroit de passage dans lequel des inconnus se retrouvent contraints de rester au moins jusqu’à la fin du trajet. Et durant cette période, vous n’êtes personne, si ce n’est un individu parmi tant d’autres. Si ce détail peut vous rendre insignifiant, il peut aussi vous servir : je ne suis personne donc je peux être n’importe qui. Et c’est là que vos talents innés pour le mensonge font la différence. Si la mission est périlleuse, elle peut se révéler très fructueuse si vous parvenez à cibler le genre de choses qui attirent ou plaisent à votre cible. Parlez voyages, ambitions, causes humanitaires (oui, c’est vraiment horrible…) et tout ce qui serait susceptible de vous rendre attractif(-ve). On ne garantit pas la pérennité de la relation naissante mais est-ce vraiment ce que vous recherchez ? A vous de juger…