6 choses qui vous agaceront si vous épousez un Italien
Veuillez noter que les réflexions présentées ci-dessous sont à prendre avec légèreté et avec un maximum d’humour.
Cet article a été validé par un mari italien !
Alerte au spoiler : lorsque vous dites “oui” à un Italien, certaines choses deviennent vites ennuyantes. Genre, un peu irritantes, à vous faire plisser les paupières. Moi-même mariée à un Italien depuis 3 ans, je sais de quoi je parle. Si une telle romance vous est tombée dessus, voilà 6 choses qui risquent de fortement vous agacer chez votre futur mari.
1. Le fils à maman
La mamma.
La caractéristique agaçante la plus célèbre chez les Italiens est bien leur tendance à ne jurer que par leur mère. Même s’ils ne sont pas couvés de manière explicite par celle-ci, presque tous les Italiens admettront que leur mère adorée fait tout pour eux, de manière plus ou moins extrême. Et c’est super lourd !
La salle de bain n’est pas assez propre ? Mamma l’aurait mieux nettoyée.
Tu es assez fière de tes pâtes ? Mamma les aurait réussies à la perfection, juste après avoir récuré la salle de bain. Preuve à l’appui : nous nous faisons envoyer “la bonne” lessive à la maison chaque moi depuis l’Italie, parce que sa mère n’aimait pas celle que j’utilisais.
Envoyer. Chez nous. Chaque mois.
Niveau d’irritation : 1/10.
Alors que je déteste plier les sous-vêtements “juste parce que”, je reçois de la lessive et du super café directement arrivés d’Italie. Vous aussi ? C’est bien ce que je pensais.
2. Crédibilité en cuisine
Je déteste cuisiner.
Je suis une vraie New-Yorkaise. Je ne supporte pas de passer plus de 30 minutes en cuisine. Ce n’est juste pas mon truc ! Mais, grâce à l’éducation italienne reçue par mon mari, je me fais mal regarder lorsque l’heure du dîner arrive et qu’il n’y a rien sur la table. Mes nuits s’accompagnent de commentaires du style “eh bien, il faudra que tu apprennes” et “ce n’est franchement pas si compliqué”.
Insupportable.
Niveau d’irritation : 2/10.
Même si la pression est assez énervante, je reste toujours la même. Vive la résistance. Vive la flemme.
3. “Ah ces Américains…”
Aaaaah, les classiques yeux au ciel accompagnés d’un soupir et d’une grimace de désapprobation: "Ces Américains, je te jure...".
Vous savez bien de quel regard je vous parle. Celui que je perçois à chaque fois que je jette de la viande qui a pourri dans le frigo, ou quand je râle parce qu'il fait plus de 38ºC sans air conditionné. Tout je que je fais qui puisse être considéré comme un tant soit peu excessif, larmoyant, ou "américain" me propulse dans le même sac que plus de 318,9 millions d'Américains dans le monde.
Juste pour info, je suis un un vrai individu. Genre, unique ! Je n'aime même pas le baseball. Et mettre à la poubelle le lait d'il y a 10 jours ne fait pas de moi une "Américaine typique", quoi que cela veuille dire. C'est simple: je n'aime ni les indigestions, ni la moisissure. Et je suis certaine que les stéréotypes sur les Français sont tout aussi agaçants.
Niveau d’irritation : 3/10.
Et cet Ipad sur lequel il regarde des vidéos tout la sainte journée ? Et bah, ces nous "les Américains" qui les avons inventés...
4. La procrastination
Eh oui, l'Europe du Sud, c'est le monde du "demain".
Et par là je ne veux pas dire que c'est un monde progressiste ou futuriste. Non non, c'est simplement que tout est remis au lendemain.
Voici par exemple une conversation récente avec mon mari:
Moi: Est-ce que tu peux changer l'ampoule dans la salle de bain s'il te plaît ?
Lui: Je suis sur ma guitare là, je m'en occuperai plus tard.
Je reviens du travail, j'allume la salle de bain. Rien. L'ampoule neuve est sur l'étagère. Je m'énerve, je le fais moi-même, je soupire.
Niveau d’irritation : 4/10.
Mais c'est ma faute: je savais dans quoi je m'engageais en épousant un homme du Sud de l'Europe. Si j'avais voulu plus de fiabilité, j'aurais du aller m'installer plus au Nord.
5. La barrière de la langue
Si votre relation entre expats ressemble un peu à la mienne, alors il est fort posible que vous aillez des soucis de communication avec votre future belle-famille, notamment vos beaux-parents.
Beaucoup de choses sont impossibles à traduire, surtout quand on fait de l'esprit, de l'humour ou du sarcasme. Tout cela passe à la trappe: les tentatives de blagues sont infructueuses, et même en essayant de les expliquer après coup on obtient juste une prolongation de la gêne.
Personne dans sa famille ne comprendra jamais à quel point vous êtes drôle et intelligente.
Niveau d’irritation : 8/10.
J'adore faire de l'humour. Vraiment. Pourquoi ne voient-ils pas que je suis marrante ?
6. La police du style est toujours aux aguets
Je suis de NYC, je sais m'habiller.
Ce n'est pas comme si j'avais grandi au fin fond de la champagne, auquel cas je ne me sentirais peut-être pas à ma place dans une grande ville où la mode est importante. Et pourtant, mon mari ne manque jamais de me donner son opinion sur ce que je porte.
Si je veux mettre une robe pour une balade au parc, il me lance un de ces regards.
"Un short si court en ville ? C'est pour la plage, ça."
Même si je viens moi-même d'une grande capitale de la mode, je me suis rendu compte que j'avais beaucoup à apprendre sur la façon dont s'habillent les Italiennes, afin d'éviter les regards surpris de mon mec. Ou pire, ceux de sa famille et de ses amis.
Niveau d’irritation : 5/10.
Pour citer quelqu'un de plus sage que moi: "Oui, bah c'est juste ton avis ça, mon gars".
Irritation globale :
Parfois, mon Italien m'agace. Mais cela fait partie de son charme, et de notre complicité. J'ai probablement quelques traits américains qui le poussent à bout de temps en temps.
Est-ce que je l'épouserais de nouveau si c'était à refaire ? 10/10 !
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